IRONMAN FRANCFORT It’s like HAWAÏ
Tout est dans le titre ! Ces quelques mots lâchés par un pro sur les réseaux sociaux, résument bien cet IRONMAN FRANCFORT 2019.
Pourquoi « c’est comme à Hawaï » ? Parce qu’Hawaï est sans doute l’un des IRONMAN les plus dur. Ce n’est pas pour rien que cette course décerne le titre de champion du monde chaque année. Pour vous faire un topo cette course c’est natation sans combi, vent sur le vélo et coup de chaud sur le marathon… bref tout ce qu’a été mon IRONMAN à Francfort.
Au dire de tous pour un premier j’ai été servi. Je ne me rend pas vraiment compte de la difficulté liée à la météo car on ne va pas se mentir un IRONMAN c’est dur dans tous les cas. A quel point celui-ci a été plus dur qu’un autres ? Je ne sais pas, je vous le dirai lors de mon prochain IRONMAN 😉
Je ne vais pas vous faire un récit détaillé de la course car j’ai abandonné toute stratégie de performance pour un seul objectif aller au bout sans casse.
Sous 40°c, sur une distance inconnue, avec une natation sans combinaison, avec 5km supplémentaires sur le vélo par rapport à la distance standard et un cut off à 15h, j’ai pris la décision d’y aller doucement mais sûrement. Preuve en est, que ma stratégie était la bonne, le nombre de black out en vélo et en course à pied ; dont le plus retentissant, la 1ère pro féminine (Sarah True) hors jeu à un kilomètre de l’arrivée.
Enseignement de cette épreuve, un IRONMAN ça se prépare « ANYTHING IS POSSIBLE » oui mais pas sur un coup de tête.
Autant un HALF peut passer si vous êtes assez sportif, autant sans un minimum de préparation il vous sera dur de bien finir un FULL. Certains vous dirons, peut être, que c’est une question de mental, mais je suis bien curieux de voir leurs courses et/ou leurs états les jours suivants.
Moi j’aime ce sport et les sports d’endurance en général… l’exploit bourin pour l’exploit, très peu pour moi.
Dans tout les cas, j’ai vécu un de mes rêves d’enfant : celui de faire parti des finishers de ces courses de triathlon longue distance… de vivre à mon niveau la vie des Mark Allen, Rob Barel et autres Yves Cordier qui un jour, m’ont fasciné, à travers un reportage TV… c’était dans les années 80, j’étais tout garmin et je m’étais dit « wouha ça c’est des mecs ».
Oui c’était de sacrés mecs. THEY ARE IRONMEN et aujourd’hui je peux dire WE ARE IRONMEN.
Ps : merci à tout le club pour le partage tout au long de ma préparation plus ou moins rigoureuse. Je pense aux stagiaires de Sangatte, au marathonien de Paris, aux finishers de LBL, à la Team KRAICHGAU, Nico et Colin qui m’ont accompagné sur la course et au fan club CT Clara et Apo. WE ARE THE BEST CT !
Re Ps : Merci aussi à ma famille de m’avoir supporté pendant les 6 mois ou je ne vivais que pour cela 😅