Je n’arrive  pas super confiant sur l’événement … c’est mon premier et surtout j’ai eu 15 jours de non entrainement 2 semaines avant.

Mais bon « on s’est inscrit, on assume ! » ça fera de l’expérience au mieux.

J’ai la chance de ne pas devoir me lever à 4h30 du matin, on m’a prêté un Van aménagé histoire de dormir tranquillou. Ça n’a l’air de rien mais le moindre confort est très appréciable.

Donc nous y sommes : réveil « tardif », récupération de mon dossard, des goodies et surtout prise de la température de l’événement : la journée sera chaude mais l’ambiance est très bonne.

9 h : Dans une eau plutôt bonne (19°) je suis dans les starts’ ; y’a des furieux donc en queue de peloton histoire de ne pas me faire nager dessus.

La Nat’ est plutôt sympa : 2 tours de bassin avec une sortie à l’australienne au milieu. J’ai l’agréable sensation de ne faire que remonter le peloton en « pausant ma nage » comme disent si bien les experts !

37min 44s pour la nat’, ça c’est fait, c’est cool il reste pas mal de monde encore dans le parc à vélo.

C’est parti pour le vélo (mon point « faible »). J’essaie d’y aller tranquille mais…ouf ça monte sévère dés le début, il faut sortir les jambes dés le 6ème km.  Ensuite j’essaie de suivre un groupe histoire d’avoir une allure à peu près stable (sans drifting bien sûr). Ça se passe plutôt bien sur les 2 boucles de vélo jusqu’au km 80 où je commence sérieusement à m’ennuyer. Je coince un peu plus physiquement sur les 5 derniers km et lève finalement le pied sur les 2 derniers (bien trop tard apparemment selon Colin).

Un vélo plutôt pas mal à mon niveau en 2h45min17s.

Donc ENFIN la CAP (mon point fort), je pose le vélo et hop c’est parti tranquillou au début mais…dès le 3ème km je sens que ça ne va pas le faire. Au 5ème j’en ai la confirmation : je suis SEC malgré avoir bu et m’être alimenté correctement.

Je me fais doubler de tous les cotés : ça m’énerve tellement… !

Bon … c’est donc un calvaire qui m’attend sur les 3 boucles sablonneuses du trail en forêt de l’épreuve, il fait très chaud malgré l’ombre des arbres.

J’ai les muscles en béton, je crampe de partout, les frottements sur la tri-fonction et mes baskets me donnent cloques et irritation. Super !

Il faut courir au mental « surtout ne pas s’arrêter ou marcher, c’est encore pire », petite pensée qui m’est revenue du marathon de Paris d’avril dernier où j’ai connu ma première traversée du désert. Donc je sers les dents !

Pas de sprint final (forcément) mais Enfin L’arrivée… Merci pour la médaille, et après avoir mangé un truc consistant je m’écroule dans l’aire de ravitaillement final pour y faire une bonne sieste direct  (cf : mon marathon de Paris où j’ai fait la même chose).

1h57min44s en CAP (…dégueulasse). 

En Conclusion le Half ça n’a pas l’air de me réussir même si en 5h24min18s c’est en dessous de mon objectif initial de quasi 10 min.

Je repars CONTENT : de l’événement, de l’organisation, du chrono et de moi….mais en me demandant tout de même «  comment peut-on infliger ça à son corps, surtout sur IM ou on double les distances ? »

Bon je m’étais fais la même réflexion après mon 1er M ; et maintenant j’adore. C’est peut être de bonne augure pour la suite ?