Départ à l’aube, dans le confort des Rolling Start made in IRONMAN.

Mer d’huile, chaude et transparente, un vrai bonheur!

La natation en mer méditerranée c’est vraiment magnifique ! Rien à dire tout se passe à merveille. Sans doute le plus beau parcours natation que j’ai pu faire à ce jour.

1900m plus tard, ou plutôt 2200m ; comme l’indique toutes les montres GPS (quand on aime on compte pas que voulez-vous). J’accuse 5 minutes de retard sur le chrono prévu mais la distance supplémentaire de 300m justifie ce légé retard.

Fin de la natation, on remonte la rampe du centenaire direction l’aire de transition pour la T1 puis direction le vélo.

 

Le vélo dans l’arrière-pays Niçois une splendeur là aussi, mais tout ça se monnaie très chers !!! Bizarrement le col de Vence, principale difficulté du parcours vélo, ne me pose aucun problème. Mais derrière je commence à craquer. La dernière ascension jusqu’à Coursegoules est assez dur, mes jambes étaient programmées pour le Col pas plus. Dans ma prépa je suis resté focus sur ce col à en oublier le reste du parcours. Arrivé à Coursegoules, je ne suis plus dans les temps projetés ce qui me met un coup au moral. L’objectif initial de 6h15/20 s’envole de plus en plus. La descente n’est pas mieux. C’est un job descendre des cols ! Concentré, nerveux, je ne me refais pas comme espéré. Arrivé sur la côte la chaleur me cueille et fini m’achever.

 Fin de vélo à l’agonie, direction T2 et le début de cap.

 

On revoit tout pour ne pas exploser complètement. Je maintien un pénible 6’30 au km sur un parcours CàP suspicieux. 2 aller-retour sur une ligne droite complètement dégagée, sur le bitume chaud de la promenade des anglais, sans un pet d’ombre. Faut être costaud dans la tête. Chrono initiale visé complètement utopique au vu du parcours et de mes capacités (surtout en vélo, mon nouveau point faible). Je me suis battu à mort avec mes crampes pour maintenir le rythme en CàP et rester sous les 7h.

Résultat : finisher / Chono : 6h58 / 24h après : toujours état de marche. L’essentiel du job est fait !

Rex : j’ai vraiment manqué de fond sur le vélo a trop resté focus sur le col de Vence dans ma prépa.

Bilan : Nice c’est beau mais Nice c’est dur ! Je reviendrai y faire le Full un jour. Nice ça reste une course mythique du triathlon européen… se dire qu’on a couru sur les traces d’Yves Cordier, Mark Allen, Rob Barel et j’en passe, ça me fait encore sourire aujourd’hui 😄