Retour sur le triathlon de Nevers Magny-Cours qui s’est déroulé le 12 Août dernier, par Florent.

 

Les courses au mois d’Août se faisant rare, c’est à Nervers que je suis parti ouvrir,  tardivement, ma saison de triathlon. Le plus de cette course ; un départ l’après-midi ce qui permet de faire un aller-retour dans la journée. Même si je l’avoue après coup que cette option est assez fatiguant physiquement.

 

D’ailleurs en parlant de route Chantilly Triathlon a fait parler de lui… j’étais visiblement l’étranger venu d’ailleurs celui qui avait fait le plus de route pour venir ici 🙂

 

A Nervers, en Août, il fait chaud, très chaud. 33°c à l’ombre et une eau à 24.8°c. Certains l’auront deviné une eau à cette température = combinaison interdite ! Rien de grave, je remercie Chantilly Triathlon, c’est grâce au club et a un sérieux travail sur moi même que je suis aujourd’hui serein dans l’eau.

 

Un départ natation en masse start, dans l’eau et non de la berge. J’adore :/ ça tabasse ! Mais on aime ça nager les uns sur les autre comme un banc de sardines. Le triathlon un sport convivial n’est-ce pas ?!? Résultat à mi-parcours j’ai levé le pied pour sortir de l’eau pas trop crevé et poser ma nage plus tranquillement.

Les 1500m de nage + T1 avalé, hop direction le vélo.

 

Nevers, 0 reconnaissance du parcours vélo, on part à l’aventure. On nous annonce du vent. Super moi et mes 55kg on adore le vent… Bien sûr je suis dans l’ironie total, j’ai plus un physique taillé pour la montagne. Résultat, je cadence fort, je cadence dur, pour tenir l’objectif du chrono en espérant pas le payer en CAP. Je m’hydrate à fond en espérant que mes jambes soit fraîches sur la course à pied. La CàP, ça c’est mon dada !

 

Petit fun du triathlon de Nevers, un tour du circuit de F1. Super la tête dans les prolongateurs, à plus de 45km/h dans les descentes, à travailler la trajectoire. Par contre le vent ne nous a pas lâchés là-bas aussi.

40km de vélo + T2 avalé, hop place à la CAP.

 

Et là je sens que ça va être dur et que je vais payer les efforts à vélo, la chaleur de la journée et la route du matin. A peine le 1er km avalé l’ischio droit me fait mal et le gauche me tire… la faute à une nouvelle position sur le vélo que j’ai depuis 2 semaines ? Ou à l’effort pour garder une bonne moyenne ? Je ne le saurais jamais. Toujours est-il, le départ de la CAP s’est fait dans la souffrance. Paquet de flotte sur les cuisses pour faire passer les crampes à chaque ravito. Ça passe et je retrouve ma foulée sur la deuxième boucle. 4’50 de moyenne au kilo, j’ai un bon rythme mais ça ne sera pas suffisamment pour tenir l’objectif des moins de 3h.

 

Je franchi la finish line en 3h07, grosse déception surtout que j’étais sur un bon rythme et un bon chrono. Sans les débuts catastrophiques de la CàP le contrat aurait été rempli, ça fait partie du jeu j’ai été au bout ce qui est déjà un point positif.

Bilan : une course sympa, une organisation vraiment bien menée, en clair : un triathlon à découvrir !