David, notre illustre arbitre au sein du club, a eu la chance de pouvoir arbitrer le Championnat du monde triathlon des neiges très récemment! Une « chance » dans le contexte actuel mais un juste retour suite à la longue formation qui est nécessaire pour pouvoir arbitrer à ce niveau!

Bravo David et surtout, merci de ce partage avec nous!

Ci-dessous, son récit.

 » J’ai débarqué du train de nuit dans le dernier village avant la frontière andorrane sous la tempête de neige. Récupéré par des collègues arbitres français en voiture, il nous a fallu monter les chaînes pour passer le col à 2000m d’altitude qui fait la frontière ! l’aventure commençait bien !


Le vendredi, ça a été le briefing des officiels sur le site de compétition, dehors, en large cercle distanciation sociale oblige ! Sous la neige et une température glaciale, quoi de mieux pour un triathlon des neiges ? Un site magnifique un plateau à un peu plus de 2000m d’altitude entouré de sommets à plus de 2600m.
Le samedi, ont eu lieu les course élites sénior et U23 et junior par des conditions assez extrêmes, -8 et un vent à environ 40km/H. Un découverte pour moi que le triathlon des neiges, où s’enchainent de la course à pied, du VTT et du ski de fond, et les trois disciplines sur la neige. Mais cela reste classique dans les tâches à arbitrer, j’étais à la « registration » (l’équivalent du retrait des dossards en compétition internationale) et à la penalty box, ce qui m’a permis de voir le segment de ski de fond.
Le dimanche avait lieu les courses en relai mixte, les courses groupe d’âge et para. Il faisait moins froid, -2, mais le vent soufflait en très fortes rafales, rendant le froid encore plus mordant que la veille ! Ma seule tâche était de m’occuper des 2 paratriathlètes présents sur cette compétition. On sait que c’est ma spécialité et on me confie souvent cette tâche sur les compétitions internationales ou j’officie.

La compétition s’est achevée sur une scène émouvante, tous les officiels avons formé une haie d’honneur pour accueillir et applaudir le dernier athlète, un groupe d’âge de 83 ans ! Respect tout de même !


Je mesure la chance que j’ai eu de pouvoir m’échapper et d’officier sur une course et de découvrir cette discipline enchaînée originale, que world triathlon espère voir un jour inscrite au JO d’hiver. J’espère que bientôt, nous nous retrouverons tous sur les course comme avant. »