La préparation du Half s’est faite à plusieurs niveaux.

Au niveau des entraînements :

Entraînements du club puis, un mois, un mois et demi avant l’épreuve,le travail fut axé sur des parcours vélo de 60 à 100 km avec à l’arrivée un enchaînement course à pied de 5 à 15 km.
Cette année, avec la fermeture d’Aqualys, la natation fut plus
difficile à travailler et l’eau libre à St Leu fut fort utile.
La dernière semaine fut assez difficile à gérer : Fallait-il
maintenir un ou plusieurs entraînements? Avec quelle intensité?
Les avis divergent.

Au niveau du travail sur les transitions :

Pas vraiment un point fort chez moi, Colin et Apo m’avaient briefer.
Il est fondamental de bien avoir bien en tête l’enchaînement de la transition.

Pour la T1 : enlever le haut de la combinaison dès la sortie de l’eau
en gagnant le parc à vélo. Une fois arrivé, faire descendre la combi d’un mouvement brusque sous les genoux puis lever une jambe pour enlever la combi d’un côté et
utiliser le pied libre pour enlever la seconde jambe de la combi.

Profiter de la position basse pour mettre d’abord les chaussettes et
chaussure de vélo puis « remonter » : mettre son dossard puis finir par
la tête avec le casque et les lunettes.
Décrocher ensuite le vélo et courir à ses côtés en le tenant par la
selle, et ce, afin de grimper plus rapidement dessus.

Pour la T2 : Les chaussures peuvent être enlevées sur le vélo et,
grâce à un numéro d’équilibriste – dont Colin, mais pas moi (sic!) a
le secret – passer sur une jambe d’un côté du vélo pour pouvoir
sauter à l’entrée du parc à vélo et courir jusque son emplacement.
Enfiler alors ses baskets et penser à tourner le dossard.

Au niveau de la nutrition :

Avant la course, respecter si possible un plan d’alimentation sur une
semaine, et éviter l’alcool.
Au minimum, repas glucidiques et hydratation la veille.
Le matin de la course, prendre un bon petit déj 3h au moins avant
l’épreuve.

Sur la course vélo, penser à bien s’hydrater (boire régulièrement
toutes les 15 min) et à s’alimenter en barres très riches en glucides
à minima toutes les heures.
Sur la CAP, préférence aux gels, plus facile à consommer.
Bien penser à rendre accessibles ces barres et gels et ouvrir
l’emballage avant.

Au niveau de la gestion du sommeil :

Bien se reposer et faire de bonnes nuits au moins une semaine avant
l’épreuve…la dernière nuit n’étant pas toujours la meilleure, mieux
vaut prévoir!

Et le jour J :

Gérer la logistique et arriver suffisamment tôt sur place pour avoir
le temps d’aller chercher le dossard, de s’installer et de s’échauffer.

J’ai personnellement toujours des difficultés lors du départ en
natation.
La température de l’eau et la concentration de nageurs me gênent
beaucoup et me rendent souvent incapable de mettre la tête sous l’eau
pendant quelques minutes.
Mieux vaut se baigner avant le départ pour prendre la température, et
ensuite, se mettre un peu à l’écart du flux principal…puis go go
go!!!