Yoann nous fait le plaisir de partager ses impressions suite à son premier half-ironman qu’il vient de terminer, au NATURMAN!

Bonne lecture 🙂

Il y a plus simple pour faire son premier Triathlon longue distance. Le Natureman c’est 2300 m de natation, 91 km de vélo avec 1500 mètres de dénivelé positif et 20 km de course à pied typé trail ; mais le tout dans un décor grandiose. Ça motive !

Le vendredi, veille de course, c’est de la voiture… 10 heures de voiture, 10 heures de pluie,… le moral n’y est pas. On s’installe et récupérons les dossards, sous la pluie. On regarde la météo sans arrêt. Apparement, il ne pleuvra pas, et on l’espère.

La nuit, je dors très mal et la pluie n’arrête pas de tomber.

Réveil à 6h (dur, dur) mais il ne pleut plus, petit déjeuner, on prend les affaires et c’est parti. il fait frais (7°C) mais le moral est au top 1h avant le départ quand le soleil illumine le lac.

Le départ se fera en rolling-start (Covid oblige) par vague de 100 pour les mille et quelques participants. Je suis dans la troisième vague, pas besoin d’attendre c’est top.

Le soleil illumine toujours le lac, le départ est donné, c’est parti ! Une longue ligne droite pour rejoindre la première bouée rouge. la température de l’eau est idéale (18°C), respiration à droite et à gauche pour apercevoir les montagnes qui entoure le lac. Le première partie se passe très bien, les sensations sont là, direction la deuxième bouée. Et là, le soleil en pleine face, c’est dure de se repérer, donc on suit. Vers la fin, je commence à me dire que ça fait long pour un 2300 m (on apprendra que les bouées ont bougé et que la distance est passé à 2800 m). 47 minutes pour boucler la distance, je me sens bien, allez on enchaine.

La transition est longue, mais il faut s’habiller pour faire face au froid.

Départ pour le vélo, je croise Fabrice, on s’encourage. Première difficulté, la montée au village d’Aiguines. Ça se passe bien, je recroise Fabrice peu après la descente, puis rien de difficile avant d’attaquer « L’enfer du sud ». 2 km seulement mais des passages à 16% ! Ça pique un peu… Une fois en haut, la moitié du vélo est fait, et un long faux plat descendant au milieu des champs de lavande suit. La troisième difficulté se passe bien aussi, une petite route bien montante au milieu des pierres et des chênes. Mais les problèmes arrivent à la dernière difficulté, l’interminable côte de Bauduen. Route large et toute droite, 5% sur 10 km, c’est dur, c’est long. Après ça, les 12 derniers kilomètres sont en descente avec quelques montées où il ne faut rien lâcher.
Sur les derniers mètres avant de déposer le vélo, je croise Fabrice, parti courir.

Je dépose le vélo, je me dis « Allez, plus que 20 km !!! » et c’est parti pour 2 boucles de 10 km autour de ce magnifique de Sainte-Croix, et en plus, avec le soleil. Le terrain est très accidenté, typé trail, ça monte et ça descend sans arrêt, j’ai beaucoup de mal à me mettre dans le rythme. Je fais le plein de St-Yorre et de sucre au ravito et c’est reparti. Le premier tour est long et les 2 grosses montées (où il est pas trop possible de courir) passe temps bien que mal. Le deuxième tour se passe beaucoup mieux, j’ai comme un regain d’énergie. Je rattrape quelques concurrents, ça fait du bien. Et surtout à ma grande surprise, je croise encore Fabrice. On s’encourage et c’est reparti pour les 6 derniers kilomètres. Je me sens léger, prêt à en finir… Dernière côte, dernière ligne droite, je vois la ligne et là j’entend le speaker dire « …et ça revient dernière », sans me poser de questions j’accélère le plus possible, hors de question de me faire doubler devant la ligne. Je reste devant, ouf ! C’est fait ! 6h27. Je récupère ma lunch box et retrouve tout le monde. Heureux et fier de moi. Mais pas de médaille et pas de t-shirt souvenir. Bon tant pis, mais bon…

Cerise sur le gâteau, le lendemain soir, après une belle journée en bénévole, je reçois, avec le concours d’Apolline et des autres, une médaille de la part d’Eric, l’organisateur de la course. Très touché par le geste, et donc j’ai dû promettre de revenir, et je le ferai.

Encore une grand merci à Colin et Apolline pour l’organisation de ce week-end, et aussi à Hervé, Eric, Oliver et Fabrice pour leur bonne humeur et leur encouragement. On s’est bien amusé !